Résumé
Ce refuge, ceinturé d’une muraille fortifiée, est organisé en différentes castes : de A à D, des citoyens Admirables aux citoyens Déviants. Pour préserver l’harmonie, tous ont subi une lobotomie.
C’est la garantie qu’ils n’agiront jamais contre le Système et respecteront les Sentiments, le livre qui régit leur moralité. Et surtout qu’ils ne s’aventureront pas hors de l’enceinte, chez les Damnés – ces odieuses créatures qui hantent la nuit de leurs cris inhumains…
Evie, 16 ans, une B, travaille pour le gouvernement et étiquette d’une lettre, jour après jour, l’ensemble des habitants. Promise à Lucas, être froid et distant, parfait A et futur haut dirigeant, elle est en fait amoureuse de son frère Raffy, infréquentable D.
Mon avis
Je reviens au livre lui-même. Une énième dystopie avec une héroïne adolescente. Elle reprend d’ailleurs tous les codes du genre… mais n'en fait pas des clichés. En effet, ici pas d’héroïne absolument parfaite qui symbolise la rébellion, pas d’histoire d’amour horriblement niaise qui prend le pas sur l’histoire principale. Non, dans « Déviances », l’héroïne est incroyablement humaine, remplie de peurs et de défauts. Elle souffre d’un énorme manque de confiance en elle et seul Raffy, son amoureux, croit en elle. Un amoureux présenté dès le début comme tel, pas de rencontre au milieu du livre, pas de flirt à n’en pas finir, pas de dialogues rose bonbon. Un fait : ils sont amoureux. C’est certes important mais ça n’enlève pas le reste de l’univers.
Un univers extrêmement original. Une Cité où les gens sont soumis à une opération leur ôtant toute notion de Mal, une Cité où tout le monde est bon et pure et où ceux qui ne suivent pas ses règles voient leurs vies être détruites. Ce qu’on apprend au fil des pages sur cet univers, cette Cité est absolument captivant. J’ai presque regretté que le tome ne soit pas plus long car j’aurais adoré en apprendre plus sur le fonctionnement de ce Système, sur sa création etc.
Un défaut cependant, des problèmes de styles et de rythmes qui m’ont parfois perturbée, tant au niveau des actions et réactions des personnages qu’au niveau du temps qui passe.
Malgré des rebondissements qui m’ont tenue en haleine durant toute la seconde moitié du roman, j’ai trouvé la fin beaucoup trop prévisible.