Résumé
Mon avis
Cette histoire de famille est très émouvante, notamment dans la relation qu’a Marcus Goldman avec cet oncle, cette tante et ces cousins qui le fascinent, qu’il jalouse mais qu’il aime plus que tout. Au fil des pages on découvre l’intensité de cette relation, son histoire et ses déchirures. Jusqu’au Drame… Quasiment le dénouement du livre après près de 600 pages à s’interroger sur ce fameux Drame. On devine, on suppose mais la révélation est un choc, elle coupe le souffle.
Encore une fois, comme dans le livre précédent, j’ai adoré les réflexions sur l‘écriture d’un roman qui continuent la thématique de la mise en abîme.
Joël Dicker confirme ici son grand talent, cependant une chose m’a tracassée régulièrement au cours de ma lecture. L’histoire de Marcus Goldman est ici racontée de son enfance à son entrée dans l’âge adulte, mettant donc en scène ses années à l’Université, longuement décrites dans La vérité sur l’affaire Harry Québert. Or le problème est que, si l’on confronte les deux histoires, Marcus a eu deux vies complètement différentes pendant ses années-là.
Cela peut être considéré comme un détail sans importance et, au regard de l’histoire, ça l’est. J’ai juste trouvé dommage qu’il n’y ait pas eu un véritable souci de cohérence entre les deux histoires.
Malgré tout, cela n’enlève rien du tout au talent de l’auteur et à son style d’écriture ni à la grande qualité de l’histoire, mouvementée et recherchée.